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Maison de maître « Pavillon de Pregny »

Route de Pregny 32.

Histoire

Le 26 juillet 1821, Auguste Saladin de Lubières achète à Marc-François Vuaillet une portion du domaine dit Le Clos du Parc à Pregnyqui comprend une maison de maître, quatre corps de bâtiment et dépendances. Saladin acquière également de Jospeh Collart une maison d'habitation avec jardin qui était enclavée dans le terrain acquis de Vuaillet.

L'année suivante, en 1822, Auguste Saladin de Lubières fit bâtir sa maison sur ce terrain appelée « Pavillon de Pregny ». Les travaux se terminèrent en 1825.

Cette maison est conçue par Luigi Bagutti dans un style grec et surplombait la colline avec une vue sur le lac Léman.

En 1855, le domaine est racheté par le Baron Adolph Carl von Rothschild qui démolit le « Pavillon de Pregny » en 1858. Il modifie également le profil du coteau par de gigantesques terrassements et construit la demeure actuelle du château de Pregny.

Description

« Cette maison est construite en style grec. Sur la face côté du lac, se détache un péristyle à quatre colonnes d'ordre ionique, de neuf pieds de circonférences. Les autres façades ont des colonnes de même ordre à trois pieds de Saillie. Les salons du rez-de-chaussée sont ornés de fort belles peintures à fresque sur mortier. Les peintres qui ont concourus à cette œuvre sont Louis Vacca, élève d'Appiani, qui a exécuté les sujets suivants : au plafond du grand salon, les Dieux de l'Olympe recevant Psyché et l'Amour ; ce tableau était de la composition de Vacca. Au plafond de la salle à manger, l'Aurore d'après le Guide ; à celui du salon du midi, Ganymède, Silène Faunes et Bacchantes. Berra a peint les reliefs ; les plus remarquables sont ceux qui entourent le tableau central de l'Olympe ; ils retracent toute l'histoire de Psyché. Velzi, peintre milanais, a fait aussi plusieurs fresques.

Les salons contiennent quelques bustes ; le plus remarquable est celui de l'ancien syndic Saladin-de Budé, exécuté par Pradier. On y voit aussi une groupe allégorique en bronze, de l'an 1600, provenant d'un couvent d'Allemagne. Les appartements sont décorés de tableaux de l'école genevoise : Guillaume, Huber, de la Rive, Agasse, Tœpffer, Massot, Diday, etc. Le vestibule est orné de forts beaux vitraux de couleur peint par Muller de Berne ; ils représentent des armoiries de famille. »

Texte du syndic Jean-Jacques Rigaud dans ses Renseignements sur les beaux-arts à Genève.

Préoccupations : Bâtiment démoli

Démoli en 1858, le bâtiment n'existe plus. Aucune trace ne subsiste.

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